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La-malle-a-lys

15 août 2018

Tour de l'Albanie

 Mirëdita

 

* L'Albanie

A la recherche d'une destination en Europe qui ne soit pas trop touristique, avec une richesse culturelle, de beaux paysages et un coût de la vie raisonnable, on nous a conseillé l'Albanie... D'abord un peu sceptiques sur ce pays, on a fait quelques recherches et on a vite eu envie d'aller à la rencontre de ce lieu plutôt méconnu à l'histoire chargée, et aux paysages variés...

 

* L'itinéraire

tour albanie

 

Nous voilà donc partis pour un séjour de deux semaines pour découvrir les richesses de l'Albanie..

Jour 1 : Tirana - Shkoder

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Arrivés la nuit à Tirana, on se lève en décidant de découvrir la capitale de l'Albanie. On se dirige vers le centre ville en s'impregnant de l'atmosphère local : les bruits, les odeurs, les couleurs... On décide de commencer notre périple par la visite du Bunk Art 2  pour directement nous pencher sur l'histoire liée à la période communiste qui a marqué le pays. Ici on découvre le fonctionnement de la police au XXe siècle et la dureté de la vie sous l'ère communiste. Tout cela associé à de l'art contemporain sur cette thématique. C'est riche mais l'atmosphère confinée est pesante.

 

On quitte donc ce lieu et on continue notre balade pour trouver à manger. Notre mission de l'après-midi c'est de trouver un véhicule pour nous emmener jusqu'à Shkoder. On avait vu sur internet qu'il y avait un endroit où partaient des "fourgons", sortes de mini-bus, qui s'y rendaient. On a beau cherché le lieu de départ, on galère et la chaleur est écrasante ce jour-là. Au bout d'un certain temps à érer on finit par trouver des voitures qui vont à Shkoder, des sortes de taxi pas vraiment officiels qui font des prix plus que corrects. On opte pour cette option, et nous voilà partis!

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On avait réservé un pack pour un trek avec Kiri adventures, on retrouve donc notre interlocuteur dans un bar à jus branché de Shkoder. Il nous emmène ensuite à vélo faire une visite guidée de Rozafa Castle. La visite est intéressante bien qu'un peu longue (2h30) : on apprend beaucoup de choses sur l'histoire de l'Albanie et ça nous donne quelques clés pour comprendre le pays. Elle s'achève par un magnifique coucher de soleil sur le lac depuis les hauteurs du château : c'est splendide!

 

Jour 2 : Shkoder - Lac Koman - Valbona

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5h45 : départ d'une grosse journée "transports" qui nous permettra d'accéder au fameux trek que l'on avait repérer. Un minibus nous emmène de la ville jusqu'au lac Koman : 2h de routes sinueuses et caillouteuses avec une conduite à l'albanaise bien nerveuse. On est contents d'arrivver mais c'est un peu le fouillis pour le départ : tout le monde ne passe pas sur le 1er bateau, c'est la galère pour les billets mais on finti par embarquer pour 3h dans des paysages magnifiques : entre eau et montagne. Le bateau s'arrête plusieurs fois pour livrer des habitants des montagnes qui semblent être coupés du monde. D'ailleurs si l'on prend le bateau c'est que nous n'avions pas d'options par la route. Rien que pour l'organisation des transports on ne regrette pas d'être passés par un prestataire : on aurait pu faire sans, mais c'était beaucoup moins stressant comme ça.IMG_3559

 

 

Le bateau nous dépose à Firze, notre hôte nous attend et c'est reparti pour 1h de voiture sur des routes tortueuses pour rejoindre Valbona. La guest House où nous dormons est une petite maison à côté d'une rivière et au pied des montagnes, propice à une petite balade l'après-midi. On partage les repas, préparés avec soins par nos hotes, avec les autres hôtes : suèdois, australiens, américains... Les temps de repas (midi et soir) sont des moments conviviaux où l'on échange avec les autres.

 

 

 

Jour 3 : Trek Valbona - Teth

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Après un bon petit-dèj, nous voilà partis pour LA fameuse rando qui nous mène de Valbona à Teth. En guise d'échauffement on commence par 5 kilomètres à pied pour rejoindre le point de départ du chemin de rando depuis notre guest house. ça commence par une vallée caillouteuse plutôt plate avant d'entamer la première grande côte. Les montées s'enchaînent ensuite pour atteintre le col de Valbona à 1812m : environ 1000mètres de dénivelés pour monter puisque Valbona est a 810m d'altitudes, puis tout autant pour redescendre, Teth étant à environ 900mètres d'altitude. La haut la vue est splendide avec un panorma à 360° et des reliefs vertigineux. On en prend pleins les yeux avec un sentiment de liberté!

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La descente se fait avec plus de légèreté mais sollicite les genous et le dos car la pente est raide. Un peu avant l'arrivée, une rivière avec une petite cascade croise notre chemin : une pause s'impose pour nous déchausser et profiter de l'eau froide des montagnes pour défatiguer nos pieds. On continue notre route pour rejoindre notre guest house de la soirée. Toute la rando en elle même est magnifique mais difficile : on fait de nombreux arrêts pour respirer avant de repartir. Au total on met 6heures pour faire les 12 kilomères et on est bien contents d'arriver le soir et de nous poser au calme.

 

 

 

Jour 4 : Teth - Lac d'Orhid

Le pack du trek prévoyait aussi la voiture pour nous ramener à Shkoder, on part donc de Teth pour 3heures de routes sinueuses et caillouteuses - on s'habitue vite en Albanie. En prime on a droit à une crevaison le long d'un ravin : expérience unique !!

De retour à Shkoder on fait un tour de la ville, et on en profite pour visite le musée Marubi sur la photographie avec beaucoup de photos anciennes -depuis la fin du XIXe siècle - présentant l'histoire de l'Albanie, ses coutumes, son folklore. Il est très bien conçu et intéressant!IMG_3655

Après la  visite on récupère notre voiture de location qui nous permettra de faire le tour de l'Albanie, on se rend en direction du lac d'Ohrid et le petit et charmant village de pécheurs de Lin. Les paysages changent peu à peu sur la route, et à l'approche de notre arrivée la vue sur le lac est superbe. On se promène de nuit dans Lin, l'ambiance y est agréable et on déguste des plats locaux!

 

Jour 5 : Pogradec - Korçe

 

20180721_08254520180721_120240On quitte le joli village de Lin après un petit-déjeuner traditionnel : oeuf au plat, fromage de chèvre, tomates, concombres. Direction : les tombes de Selca et Posthme. On trouve facilement la direction et le GPS nous emmène au pied du panneau les indicant : elles sont donc censées être à proximité. Nous voilà partis à pied, sans eau, en plein soleil pour 2h de balades à travers des sentiers envahis par la végétation mais aucune tombe à l'horizon. On voit, à un moment, un trou pierré mais ça ne ressemble pas à ce que l'on avait vu. Notre consolation sur le moment : une tortue de terre croise lentement notre route et nous redonne le sourire. Au bout de 2h, la fatigue aidant on décide de faire demi-tour. Juste avant de retomber sur notre voiture, on voit des escaliers menant aux tombes : elles étaient sous notre nez depuis le départ et complètement accessibles. Les 4 tombes datent du 3ème siècle avant JC et sont une trace d'une dynastie vivant à l'époque illyrienne. Malgré leur importance d'un point de vue historique, elles sont peu mises en valeurs : quelques panneaux d'informations.

 

Après cette trouvaille, on file à Pogradec, ville touristique au bord du lac dOhrid où l'on trouve facilement à manger. On décide de s'éloigner un peu pour nous baigner pour fuire la plage remplie de parasols... On trouve facilement une plage dans un village à proximité, et on prend le temps de se baigner avant de reprendre la route en directement de Korcë. Depuis notre logement, on a une très jolie vue sur la ville en contrebas. On part se balader et une petite église attire notre attention mais il y a un mariage.

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On ne reste pas au milieu des invités et on continue en ville. C'est assez particulier : il y a l'air d'avoir plus de richesse que ce que l'on a pu voir jusqu'à pésent en Albanie, avec des grandes et belles maisons. Du coup le contraste est d'autant plus gros avec la pauvreté : on voit beaucoup de gens mendier notamment des enfants. Le centre est très aéré, avec une allée piétonne et commerçante qui mène vers un "vieux bazar" : une place ronde avec des maisons colorées et des commerces et bars/restos à tous les rez-de-chaussée. Même si le style semble ancien les constructions donnent l'impression d'être récentes ou d'avoir été rénovées il y a peu.

 

Jour 6 : Voskopoje - Permet

On décide de partir tôt car un gros trajet nous attend : direction Permet un petit village du sud. On fait une halte à Voskopoje pour découvrir des églises aux fresques magnifiques!

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Le GPS nous annonce 5h par les petites routes, on décide de le suivre. Arrivés ç un endroit : la route devient un chemin, puis des pierres s'ajoutents, des tranchées, et des plus gros cailloux. La voiture a du mal à avancer, le moteur chauffe et une odeur étrange émane de l'embrayage ou des freins. On regarde pour trouver une autre route avec revêtement mais pour cela on doit faire demi-tour sur cette même route qu'on a mis plus d'une demi-heure à franchir : pas vraiment le choix on repart donc dans l'autre sens. Décidément les routes albanaises et nous, on n'est pas trop copains... Après avoir perdu 1h on retrouve une route pratiquable mais toujours en mauvais état : on s'arrête plusieurs fois... On arrive à proximité de Permet et on décide de faire un arrêt aux thermes naturels -et gratuits - de Bunja : on prend enfin le temps de décompresser dans un très beau cadre, on se fait même des masques avec l'argile verte qu'il y a sur place : on est zen! On arrive en soirée sur Permet et on décide de manger en ville : c'est très agréable car tous les habitants se baladent dehors et profitent de la douceur du soir pour être ensemble!

 

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Jour 7 : Gjirokaster

Réveillés par des marteaux-piqueurs très tôt, on file prendre un petit-déjeuner et on décide de profiter de notre matinée pour retourner aux thermes de Bunja... Sauf qu'en journée le parking et donc l'accès est payant : on change donc de programme pour aller directement à Gjirokaster : ça fait du bien de retrouver une route de bonne qualité.

 

IMG_373920180723_124835Une fois arrivés, on visite la forteresse en très bon état et qui offre un beau point de vue sur la ville et sur les paysages alentours. Pendant la période communiste la ville a été désignée "ville-musée", ce qui lui a permis d'être bien conservée. Un très gros orage vient s'inviter, on en profite pour prendre nos quartiers chez notre guest house - Stone rooms 1850 - qui est super bien décorée et très sympa. Une fois les trombes d'eau passées, on file se promener dans les rues commerçantes et artisanales : c'est charmant!

 

 

Jour 8 : Siri i kalter, Butrint, Ksamil

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On part le matin en direction de Muzinë pour voir le "blue eye" - aussi appelé Syi i Kalter : une spécialité géologique qui donne à l'eau des couleurs superbes : du turquoise au vert en passant par le bleu profond. On trouve facilement et même si l'accès est payant ( 100 leks + 50 leks par personne) on apprécie le détour. Le site est vraiment agréable.

 

On continue ensuite notre route vers le site archéologique de Butrint : le cadre est superbe, entouré d'eau et de végétation, il y a beaucoup de ruines de différentes époques à voir avec à chaque étape un panneau explicatif. Un petit musée cloture la visite avec les pièces et statues retrouvées sur place : vraiment intéressant ça complète la visite.

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Après cette étape culturelle, on se dirige vers Ksamil pour la fin de journée et la nuit. On décide d'aller se prélasser à la plage mais là c'est dommage : que des parasols à perte de vue, même pas un petit coin pour poser une serviette. Si on veut rester sur la plage, on doit payer pour avoir un transat. La mer est belle avec deux petites îles en face mais franchement le tout est gâché par les bars et les parasols.

 

Jour 9 : Porto Palermo - Himarë

On avait prévu de remonter par plusieurs villes de la côte pour profiter des plages albanaises après avoir fait une première semaine plutôt dans les terres. On continue donc en direction de Porto Palermo où l'on décide de se promener autour du vieux château. Comme l'endroit est super et que la plage en contrebas n'est pas pleines de gens on décide de nous poser et de nous baigner.

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On poursuit ensuite en direction d'Himarë, ou l'on prend le temps de vivre et de nous prélasser à la plage avant de nous faire un petit resto le soir. On dort sur les hauteurs de la ville et la vue nocturne sur le contrebas et la mer est magnifique : on en profite donc!

 

Jour 10 : Gjipe - Vuno

On continue notre série de belles plages en partant vers cele de Jale : la vue est superbe mais on est accueilli par des vigiles et claiement si on ne paye pas on ne peut pas s'installer sur la plage. L'ambiance paraît très guindée, du coup on continue notre route vers Dhermi. La plage est encore une fois pleine de parasols, on décide quand même de nous poser en nous rendant compte que cette partie côte de l'Albanie est déjà très touristique! On se baigne et on pratique le farniente à la perfection. On repart ensuite pour Vuno où se trouve notre logement et sa magnifique vue sur la forêt et la mer.

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De là, on part pour la plage de Gjipe, réputée pour être l'une des plus belles d'Albanie. Arrivés au parking, il faut marcher une trentaine de minute pour y accéder : on est en fin de journée, les gens sont plutôt en train de remonter. On arrive donc vers 1*h sur une plage calme et ça fait du bien : l'eau est limpide et on apprécie sa douceur de fin de journée. On en profite pour boire un verre avant de remonter en profitant d'un magnifique coucher de soleil.

Jour 11 : Vlore

Notre périple continue en direction de Vlorë. On s'arrête en route le long de la mer pour une petite baignade sur une plage sans parasol qu'on a repéré depuis la route.

IMG_3885On arrive ensuite à Vlorê : une grande ville hyper touristique et bien bétonnée tout le long de la côte. On décide de se faire plaisir et on se dirige vers un Spa : pour moins de 30€ par personne on a accès à la piscine, le SPA et 30 minutes de massage. Le spa est super : bain salé, grand jaccuzzi, parcours eau froide/chaude, sièges en pierre chauffante, salle en pierre de l'himalaya : bref la totale pour nous relaxer un maximum.

Le soir on mange sur notre balcon avec en spectacle l'éclipse de lune sur la mer!

 

Jour 12 : Narta

On part en direction de la petite île de Zvernec sur laquelle se trouve un monastère. On y accède par un ponton au coeur d'une réserve naturelle. La visite est courte mais charmante.

On part un peu plus au nord en direction d'une plage vers Akemi, pour y accéder on traverse de superbes paysages qui nous font penser à la camargue française. La plage est très longue et ici très peu de touristes, tout est accessible gratuitement : le top. Il y a beaucoup de familles albanaises et même si ce n'est pas la plus jolie plage qu'on ait faite on sent ici une ambiance chaleureuse et conviviale : ça change et on apprécie!

On se dirige ensuite vers Narta où se trouve notre logement et on décide de se promener un peu en soirée pour avoir un coucher de soleil sur la plage!

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Jour 13 : Berat

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Notre dernière étape c'est Berat, le village aux 1000 fenêtres. On se promène le matin dans les ruelles étroites aux maisons blanches. Après une bonne côte à pied on accède au château qu'on parcourt l'après-midi ainsi que la ville : comme à Gjirokaster on a droit à un gros orage qui nous fait nous arrêter un moment dans un bar avant de poursuivre notre promenade dans ce beau lieu.

 

20180729_190932On passe la nuit dans une chambre au sein de l'enceinte du château et on profite une dernière fois de l'atmosphère albanaise.

Le lendemain on part en direction de l'aéroport de Tirana pour revenir en France.. On a adoré découvrir l'Albanie, mais surtout la première partie dans les terres où l'on a pu échanger beaucoup plus avec les habitants et même les autres touristes. Si c'était à refaire on raccourcirait le temps qu'on a passé sur la côte où on ne sait pas vraiment sentis dans notre élément, et on prolongerait la première aprtie de notre séjour avec un aspect plus rando/nature/culture..

 

 

 

 

* Notre itinéraire

Itinéraire

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29 avril 2018

Découverte Haute-Loire et Ardèche

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C'est bien connu, les endroits que l'on connait le moins sont souvent les plus proches de chez nous... Quand on a quelques jours pour nous, on essaye de remédier à ça : après avoir testé le Puy de Dôme à l'automne, c'est parti pour un court séjour en itinérance de la Haute-Loire à l'Ardèche qui s'annonce riche en verdure et en musique...

  • Jour 1 : Journée ville

Nous voilà donc partis, le coffre remplis de nos instru', découvrir la préfecture de la Haute-Loire : Le Puy. Pour tout avouer c'était pas forcément une destination de prédilection : un peu l'appréhension de trouver une ville terne, vide et froide. On l'a mis sur notre étape suite à un changement de programme. Nous pouvions donc qu'être agréablement surpris!  Et franchement, on ne regrette pas du tout la visite.

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Dès notre arrivée, on tombe sur de supers murs peints qui habillent des bâtiments qui laissent entrevoir derrière eux un passé riche et une activité encore présente. On s'enfonce dans la ville et on part pour un circuit de 3heures - vous pouvez bénéficier gratuitement d'un petit guide papier à l'office de tourisme. On parcourt des ruelles bordées de commerces en activités : quel plaisir de voir des vitrines aux couleurs chatoyantes qui contrastent avec les panneaux "à vendre" de nombreux centre-ville.

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Un peu plus à l'est, rue Sainte-Claire, on oublie complètement qu'on est en ville et on se croit dans un petit village aux maisons de pierres sur lesquelles court une belle végétation. On longe la cathédrale pour accéder à la statue Notre-Dame de France qui surplombe la ville : on adore le fait de monter dans la statue et de découvrir la construction métallique par l'intérieur. En redescendant on prend le temps de visiter la cathédrale qui a conserver de belles peintures sous le grand porche. On croise ici beaucoup de pèlerins sur le départ pour le chemin de St-Jacques-de-Compostelle. Notre découverte continue sur la route d'Aiguilhe un petit village surmonter d'un rocher volcanique sur lequel est érigée la chapelle St-Michel. Nouvelle ascension de marche. Nouveau point-de-vue superbe. Il est temps pour nous d'aller investir notre airbnb et de ressortir découvrir la douceur nocturne qui habite la cité.

 

  • Jour 2 : Journée nature

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Aujourd'hui on coupe, on lâche prise, et on se reconnecte avec la nature. Pour cela direction la pinatelle du Zouave : une forêt de pins boulanges aux formes pittoresques dûes à la main de l'homme qui coupait ces branches pour alimenter principalement les fours des boulangers.  La balade nous amène dans un univers un peu fantastique, il n'en faut pas plus pour sortir l'accordéon diatonique et jouer avec l'écho de la forêt.

 

C'est une autre promenade qui nous attend ensuite : celle de la cascade de la Beaume. Un circuit de 10,5km se terminant par la cascade et permettant de découvrir l'environnement altiligérien. Bon pour tout avouer, on s'est un peu perdu donc on vous conseille vivement de photographier le circuit au départ, parce que le fléchage n'est pas très bien effectuer. Sinon, l'OT propose des fiches circuits à 1€. La balade est agréable et la cascade vaut le détour : c'est complètement dépaysant.

 

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Pour clore cette journée "nature", on file au lac du Bouchet avec le handpan pour jouer face à l'eau et apprécier la douceur de la fin de journée. Comme on est sur le chemin de St-Jacques il y a pas mal d'offres de logement, on opte pour la formule dortoir (toujours moins cher) d'un gîte en pleine campagne. Ça y est on a complétement coupé avec notre quotidien!

Lac du Bouchet Hand pan

 

  • Jour 3 : Journée sportive

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C'est parti pour un peu de sport et d'adrénaline avec du rafting dans les gorges de l'Allier : entre roches granitiques et basaltiques.  Pour nous rendre à Monistrol d'Allier, notre destination, on prend une route sinueuse qui longe les gorges et qui nous permet de visiter le village Saint-Privat-d'Allier.

Arrivés à Monistrol d'Allier, on profite d'un café en terrasse avant de nous rendre chez Tonic Aventure pour l'après-midi.Pour ceux qui n'auraient jamais pratiqués, c'est l'idéal : pas mal d'endroits tranquilles pour se familiariser avec la pagaie, quelques rapides qui vont crescendo pour avoir son lot de sensations, et un cadre vraiment sympa. Un accompagnateur nous guide et nous parle aussi du paysage qui nous entoure! On finit même par un saut depuis un rocher et une petite baignade dans l'Allier : l'eau est à 12°, merci les combis!

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Pont du diable Thueyts

Après le rafting, on quitte la Haute-Loire pour poursuivre notre périple en Ardèche : direction Thueyts où l'on fait une halte pour apprécier le "Pont du Diable". Notre objectif final est Laboule : un petit village en plein cœur des monts d'Ardèche où nous avions réservé un Airbnb qu'on recommande chaleureusement. On n'a malheureusement pas eu beaucoup le temps de discuter avec notre hôte, mais le cadre est superbe : une cabane en bois construite au dessus d'une rivière. On passe la soirée au son de la guitare et du ronronnement de l'eau!

 

  • Jour 4 - journée détente

Le cadre est tellement appréciable qu'on prend notre temps le matin pour savourer la nature environnante. En fin de matinée, on se dirige vers Vallon-Pont-d'Arc et ça tombe bien car le jeudi c'est jour de marché! Couleurs, odeurs, saveurs : on est au cœur d'un marché provençal surtout avec le soleil qui l'accompagne!

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Après un petit resto sympa on s'aventure vers le pont d'arc qui est superbe! L'avantage d'y aller au printemps c'est qu'on évite le tourisme de masse estivale et clairement c'est appréciable de ne pas se marcher les uns sur les autres. Surtout qu'on a apporté notre 7 Wonders pour jouer un peu. Le soleil tape et l'ombre des arbres est appréciable, mais l'eau est encore trop fraiche pour pouvoir s'y baigner.

 

 

 

 

On prend la route direction Barjac notre dernière étape : on triche un peu car c'est un village limitrophe à l'Ardèche mais qui se situe dans le Gard. A l'image des différentes étapes qu'on a pu faire sur ce séjour, le lieu est charmant avec des bâtiments en pierre, des ruelles avec des commerces ou des restaurants et une ambiance chaleureuse.

 

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  • Jour 5 - journée culture

Le vendredi est aussi jour de marché à Barjac, on fait donc un petit tour surtout qu'il y a plusieurs musiciens venus animés le lieu : on apprécie tout simplement. Puis on file à l'Aven d'Orgnac. On commence par un petit tour autour du site pour voir l'entrée naturelle de l'aven puis on file au site  à la Cité de la préhistoire (entrée comprise dans le billet) où une animation "Les secrets du feu" va commencer. On apprend comment les hommes préhistoriques créaient le feu, et c'est assez impressionnant la rapidité avec laquelle l'animateur passer de la théorie à la pratique. On bénéficie ensuite d'une visite guidée de la cité historique : on a eu la chance de tomber pendant une période où elle était proposée gratuitement sinon il faut prévoir un supplément. On révise nos cours d'histoires et on les complète de manière agréable avec un musée ludique et une guide accessible.

Après la préhistoire, la géologie : direction la visite guidée de l'aven où on en prend plein les yeux : les stalactites, les stalagmites, les colonnes, les draperies, et les formes que dessine le calcaire sont impressionnantes. Le son et lumière qui clôt la visite est très bien fait : juste le dosage qu'il faut pour magnifier le site!

Aven d'Orgnac

Notre séjour s'arrête avec cette visite et nous reprenons la route le soir même pour rentrer à la maison en emportant avec nous la sympathie et la douceur de la Haute-Loire et de l'Ardèche. Voici notre feuille de route pour ce séjour :

Itinéraire Haute-Loire Ardèche

 

Mais quand même notre Forez, on aime le retrouver et il nous le rend bien... Une dernière petite photo pour la route : coucher de soleil sur les monts du Forez à notre arrivée.

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1 août 2017

Tour de la Crète

καλή μέρα

( à prononcer "Kali Mera")

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  •  La Crète

On va pas y aller par 4 chemins : la Crète, on conseille vraiment !! On a adoré cette destination riche culturellement, avec une histoire à nous raconter, une vraie identité, des paysages à couper le souffle, des habitants super sympas.

Bon, à la base on est tombé un peu par hasard sur cette destination : une super offre vol + hôtel pendant 15 jours vers Héraklion pour une somme dérisoire. Sauf que c'est pas vraiment notre genre de rester en sédentaire pendant 15 jours, et surtout en creusant un peu on s'est vite rendus compte qu'Héraklion c'était loin d'être le plus bel endroit de l'île - ce qui s'est confirmé sur place. Alors on a gardé l'idée de la Crète, on a trouvé des vols au prix correct et on a construit notre itinéraire pour faire le tour de la Crète en 15 jours. On avait lu que sur une période de 15 jours il valait mieux se focaliser sur la partie Est ou la partie Ouest de la Crète, mais la curiosité l'a emporté et on est resté sur notre idée de parcourir l'île entière... Et on en a pris pleins les yeux!!

  • L'itinéraire

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On a donc décidé d’atterrir à Héraklion pour repartir de Chania et de louer une voiture pour parcourir l'île sur deux semaines.

Pour éviter de passer à côté d'une des nombreuses merveilles que réserve la Crète, on s'est appuyé sur le guide du Routard et on l'a bien rentabilisé : sur place on a suivi de nombreux conseils sans jamais regretter!

Jour 1 : Arrivée à Héraklion et visite nocturne de la ville.

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On dort au Réa Hotel : pas très cher, mais pas très isolé. Il est super bien situé pour profiter de la ville à pied. La ville est agréable surtout en nocturne mais la côte est assez bétonnée et ne donne pas envie de s'y attarder plusieurs jours.

Jour 2 : Héraklion + Plateau de Lassithi

Le matin on visite le musée archéologique d'Héraklion : une bonne entrée en matière pour connaître l'histoire de la Crète, rencontrer les civilisations qui se sont succédées, et découvrir un peu mieux l'île. Quelques soient nos connaissances en archéo, on en prend plein les yeux!

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Puis direction, le plateau de Lassithi : malgré le ciel gris c'était magnifiques. Les moulins valent le coup d’œil, et le tour du plateau nous fait parcourir des petits villages qui semblent ne pas se laisser gagner par le tourisme de masse.

On passe la nuit à Malia, qui est plutôt une zone touristique dans laquelle on ne s'attarde pas trop : les bains de touristes, ce n'est pas vraiment notre truc.

Jour 3 : Île de Spinalonga + Agios Nikolaos

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Il existe plusieurs départs possibles  pour Spinalonga, mais le moins cher est de partir de Plaka, c'est donc pour cette solution que l'on opte. L'île est superbe, elle se parcoure facilement à pied et a une histoire riche avec des constructions ottomanes mais aussi celles d'une ancienne léproserie. Depuis le haut de l'île on profite d'un très beau point de vue avec le contraste entre le vert de la végétation et les eaux cristallines du contrebas.

L'après-midi, on met les voiles sur Agios Nikolaos. C'est agréable de se balader dans ville, de monter sur les hauteurs pour profiter d'un jus d'orange pressé en terrasse avec une vue sur le lac et la mer en arrière-plan. La douceur crétoise nous attrape et nous fait lâcher prise.

On finit notre trajet à Pachia Ammos. On avait très peu d'informations sur ce village qui semblait être un endroit sans grand intéret : c'est un de nos meilleurs souvenirs. On profite d'une plage complètement déserte - pendant qu'à 10 minutes de là les plages touristiques sont bondées. Le village est peu touristique et donc les quelques tavernes arborent des prix plus que corrects et on passe un super moment. On avait réservé un AirBnb qu'on conseille vivement : Matina était sympathique, et son appartement avec terrasse sur la mer était loué 31€ la nuit.

Jour 4 : Kavoussi + plage

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Celui là on l'avait bien repéré : l'olivier millénaire qui serait le plus vieux d'Europe. Une jolie balade permet d'accéder à cet olivier qui est majestueux! On se dirige ensuite vers une plage conseillée par le Routard au sud de Vaï, encore une fois très peu fréquentée. C'est une longue baie idéale pour faire du snorkelling, ça tombe bien on a apporté notre matériel! En fin d'après-midi, on décide de rejoindre Zakros par "le chemin des écoliers", une route peu utilisée qui traverse des villages où ne vivent qu'une poignée d'anciens. Karidi nous marque car ce village ressemble à un village fantôme. On se rend bien compte avec ce circuit du contraste de la Crète : les villages du centre se vident, car les plus jeunes vont travailler sur la côte où le tourisme offre plus d'emploi..

Jour 5 : Rando "la vallée des morts" et découverte

C'est partie pour la première rando du séjour : on attaque tranquillement puisqu'on part pour environ 2 heures de marche en descente pour rejoindre la plage. Les paysages de "la vallée des morts" sont magnifiques avec les biquettes sur les hauteurs qui nous regardent passer. Arrivés en bas, à Katos zakros, on trouve une plage isolée encore une fois sur les conseils du Routard, avec de jolis petits bateaux de pêcheurs colorés. La baignade après la rando passe vraiment bien et le tzatziki qui suit aussi! Sur place, on trouve un couple de français qui nous ramène au point de départ : sinon il existe un bus, ou encore le stop se pratique plutôt bien à cet endroit.

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On reprend la voiture pour visite "Voïla", un village vénitien. Un peu plus loin, on trouve une plage avec des arbres nous permettant de faire la sieste à l'ombre : c'est ça aussi la vie à la méditerranéenne. On se dirige enfin vers Koutsounari où l'on dort dans un camping.

Jour 6 : Phaïstos + Agia Galini

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Ce matin c'est culture : on file vers le palais minoen de Phaïstos. On visite en plein soleil : il est loin l'arbre de la veille qui nous abritait, ici tout le site est exposé au soleil et il fait vraiment lourd en plein été! Le site est intéressant mais on aurait aimé plus d'explications sur places ou de guides : on n'a pas pu bénéficié de visite guidée. Du coup la compréhension du site est un peu complexe si nous n'avons pas les bases nécessaires, c'est dommage.

On reprend la route pour nous diriger vers notre étape du soir: Agia Galini. Toutes les maisons sont blanches ici, on est vraiment dans la carte postale type de la Grèce. Les ruelles du village sont agréables à arpenter, et dans la mythologie grecque c'est de ce village que ce serait lancé Icare et son fils avant que ce dernier n'âbime ses ailes en se rapprochant trop près du soleil. Notre hôte est une petite mamie très sympathique qui nous accueille avec des petits gâteaux faits maison. La chambre est chouette avec un petit balcon donnant sur l'église blanche du village. On vous conseille donc Pela Rooms!

Jour 7 : Monastère d'Arkadi + Rethymnon

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Le village d'Agia Galini nous plait tellement qu'on retarde notre route prévue pour nous balader encore dans les coins que nous n'avions pas eu le temps de visiter la veille. On file ensuite pour le monastère d'Arkadi à l'histoire tragique puisque pendant la révolte crétoise des habitants préfèrent se sacrifier plutôt que de se rendre aux ottomans. Le site est intéressant d'un point de vue historique et accueille en plus des expositions temporaires.

On part ensuite pour Réthymnon où l'on arpente les ruelles de la vieille ville dont le style est marqué par l'occupation vénitienne.

Jour 8 : Forteresse de Réthymnon + Kournas

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La visite vaut le coup pour la vue qu'elle offre. on a beaucoup aimé aussi la jolie mosquée au cœur de la forteresse.

On se dirige vers le lac de Kournas en commençant par le village de Kournas qui le surplombe et qui vaut le détour. Ici on trouve plusieurs artisans et on en profite pour acheter du Raki, le digestif local (inspiré du raki turc pendant l'occupation ottomane) que tous les restaurateurs servent à la fin des repas. Après une pause chez "Georgia's" où l'accueil et la nourriture sont excellents - on recommande l'imam: des aubergines farcies aux légumes : une tuerie! - on se dirige vers le lac pour une après-midi farniente. On conseille le pédalo sur le lac qui permet de faire du snorkelling au milieu et surtout en mettant les pieds dans l'eau on a le droit a un fish spa gratuit!

On se dirige à Omalos pour passer la nuit.

Jour 9 : Gorges de Samaria

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Après une nuit à la campagne, au milieu des chèvres, le réveil est matinal aujourd'hui. Au programme les gorges de Samaria : 16 kms de rando en descente sur des cailloux mais avec en guise de récompense des paysages magnifiques et la plage en fin de marche. On en prend vraiment plein les yeux tout le long du parcours,  on peut même boire directement l'eau de la rivière puisqu'elle alimente le village de notre arrivée. Agia Roméli justement est en bord de mer, et l'on apprécie la baignade pour se rafraichir. Le retour se fait en ferry puis en bus pour une deuxième nuit paisible avec nos copines les chèvres.

 

Jour 10 :  Azogires + Paleochora

DSCF8756On reprend la voiture et on s'arrête un peu plus loin dans une taverne sur le bord de la route en pleine campagne tenue par Maria, une ancienne qui nous propose un vrai petit-déjeuner crétois. On sent que, comme dans beaucoup d'autres tavernes isolées, il n'y aura pas de repreneurs et que les anciens restent là jusqu'au bout.  On sent que Maria, comme les autres personnes plutôt âgées qu'on a croisé en campagne, est fière d'ouvrir sa taverne encore et heureuse de nous accueillir. On se sent bien ici et on aimerait pouvoir lui dire qu'elle trouvera un repreneur mais on sait que la réalité sera plus compliquée. On échange quelques mots en grec qu'on a appris depuis notre arrivée : des banalités que les locaux apprécient parce qu'on essaye de communiquer dans leur langue.

On fait un autre arrêt à Azogirès pour visiter une grotte en plein milieu de nulle part et en accès libre, qui fait assez peur! Puis on se dirige vers Paleochora où l'on se promène le long de la plage de galet en appréciant la chaleur estivale du lieu avant de nous diriger vers la plage de sable fin : la spécifité de Paleochora étant d'avoir deux plages.... et des hyppies qui sont restés là depuis 68. La Crète était sur la route de Katmandou mais pas mal de hyppies se sont arrêtés à cette étape et n'ont plus quitté l'île. On profite du coucher de soleil pour parcourir les ruines en hauteur et apprécier le paysage.

Jour 11 : Elafonissi

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Aujourd'hui c'est destination touristique. Elafonissi c'est une plage magnifique dont le sable est rose. En arrivant, on se croit à un festival : il y a au moins 500 voitures sur les parkings (qui sont gratuit et ça c'est appréciable). La plage est très grande donc on ne ressent pas forcément la foule qu'il y a sur place. Le lieu est splendide : sable rose, eau turquoise avec des dégradés, succession de criques. Bref, le paradis sur terre. On profite de cette journée relax avant de nous diriger à Kambos pour la nuit où nous sommes accueillis très chaleureusement par nos hôtes qui nous ont gâté en raki...

Jour 12 : Phalassarna + Polyrinnia

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Heureusement, pas de mal de tête au réveil pour reprendre la route direction Phalassarna. Ici aussi une très belle plage, mais on ne s'y arrête pas on cherche plutôt les vestiges archéologiques. Le site est malheureusement fermé mais on le voit très bien depuis l'extérieur avec des panneaux explicatifs.

On part pour Polyrinnia où l'on est fan de la vue depuis les vestiges. Le restaurant qui était à côté était excellent : il ne payait pas de mine mais on recommande les yeux fermés, on a adoré l'accueil, la cuisine et le cadre. On se promène ensuite dans le village où l'on rencontre un artisan qui travaille le bois d'olivier dont la boutique était atypique : une beau moment.

 

 

Jours 13, 14, et 15 : Chania

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Autant les échos que l'on avait d'Héraklion n'étaient pas excellent, autant ceux de Chania donnaient envie de s'attarder dans cette ville. On a donc choisi de finir notre séjour par cet ancien chef-lieu de l'île qui regorgent de choses à découvrir : les monuments, les ruelles, les différents quartiers qui ont chacun leur histoire à raconter, les promenades le long du port, ou encore les différents lieux de vies effervescents de la ville.

Pour résumer, voici notre itinéraire :

Itinéraire Crète

On espère que cet itinéraire pourra vous inspirer et que la Crète vous touchera autant qu'elle nous a touché! On espère vraiment avoir la chance d'y retourner un jour...

27 juin 2017

DIY : Fabriquer une spirale d'aromates

 

Quant le soleil pointe son nez, c'est au jardin qu'il faut s'activer !

 

 

☼ La spirale d'aromates, Kézaco? ☼

 

Le principe est super simple : sur une petite surface on construit une spirale en 3 dimensions pour créer plusieurs écosystèmes :

- En haut - et donc au centre - on met une terre caillouteuse qui restera sèche puisque quand il pleut l'eau ruisselle le long de la spirale. On plante ici les plantes méditéranéennes qui craignent l'humidité.

- En bas, à l'inverse on a une terre beaucoup plus meuble qui va recevoir plus d'eau et qui sera parfaite pour les plantes qui aiment l'humidité.

- Tout au long de la spirale on ajuste selon nos envies en gardant en tête que plus on plante haut plus la terre sera sèche et plus on plante bas plus la terre sera humide.

Spirale aromate

Ma jolie spirale d'aromates

 

 

☼ DIY ! ☼

Le principe m'a fait de l'oeil pendant longtemps : la spirale d'aromates, c'est beau, c'est utile, ça fait rêver.. Oui mais toutes celles que je voyais faisaient 2 ou 3 mètres de diamètres et étaient construites en pierre. Dès qu'il s'agit de construction je sors ma carte "joker" - Oui bon OK, carte "fainéantise" plutôt...

Après moult cogitation - si, si le mot est dans le dictionnaire - j'ai trouvé LA solution : des bordures en rondin de bois. On en trouve facilement dans des jardineries, magasins de bricolage ou même sur Le Bon Coin. L'avantage c'est qu'on a juste à dérouler la bordure et hop la spirale prend forme en 10 minutes à peine.

Voici les étapes pour fabriquer la spirale :

- Piocher sur une surface d'un diamètre d'1mètre - à ajuster selon les envie et l'espace.

- Faire un tas de terre.

- Mettre en place la bordure de rondins en spirale tout en ajustant la terre pour créer la pente.

- Ajouter des cailloux au centre et en mettre de moins en moins en déscendant.

- Planter les aromates.

 

Y HASTA !

 

Voici les plantes qui composent ma spirale :

- Tout en haut : Lavande

- En descandant : Thym, romarin, verveine citronnée, menthe poivrée, verveine officinale, basilic.

- Tout en bas : Ciboulette (au nord), menthe laineuse, sauge (au sud).

A adapter selon les envies de chacun!

 

Je l'ai fabriquée à l'automne 2016 et j'ai découvert le mois dernier que mes 2 menthes se sont mélangées et ont créé une troisième sorte de menthe qui a un goût très citronné : les petits plaisirs de la spirale!

 

A vous de jouer !

 

1 février 2017

City-trip Cracovie 3 jours

Dzień dobry!
 

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Quelques jours de repos la première semaine de janvier nous donnent envie de découvrir une nouveau lieu. En cette période froide, les premières destinations qui nous attirent sont ensoleillées et avec des températures douces. Mais notre budget nous rappelle vite à l'ordre. Du coup, on décide d'utiliser l’outil "Inspirez-moi" d'Easyjet pour trouver les destinations les moins chères aux dates que l'on cherche. Cracovie apparaît avec des tarifs corrects et nous attire complètement. On poursuit notre recherche avec l'onglet "séjours" du site et on trouve une super offre comprenant le vol et l'hébergement. Réservation validée, direction la Pologne!

Cracovie est une ville qui borde la Vistule - pas très sexy en français, mais Wisła en polonais sonne mieux! Capitale de la Pologne du XIe siècle au XIe siècle, puis un temps sous domination autrichienne, plus tard au premier plan lors de la seconde guerre mondiale, puis comme toute la Pologne appartenant à l'URSS...  Cracovie est donc imprégnée de cette histoire - ces histoires - et chaque bâtiment qui la compose représente le témoin d'unE époque.

  •  Jour 1 : A la rencontre de la ville

Nous voilà donc partis à la découverte du Stare Miasto et à la rencontre de l'histoire cracovienne. Notre hôtel est proche de la Vistule, on décide donc de la longer pour rejoindre le château du Wavel, qui surplombe la ville. Le cadre est superbe et la cathédrale nous plaît particulièrement avec ses chapelles et tours colorées qui se distinguent bien depuis l'extérieur. Le cadre est enchanteur, et les monuments possèdent tous leur propre style tout en composant un espace harmonieux. En haut, il faut aussi s'approcher du dragon associée : Les fils de Krak, fondateur légendaire de Cracovie, auraient vaincu le dragon qui menaçait la ville..

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La visite se poursuit par la place du marché - Rynek Główny - qui est très agréable. On a la chance d'avoir encore le marché de Noël ce qui la rend d'autant plus charmante : des calèches tirés par des chevaux décorés se promènent  au milieu des stands de vin chaud et de nourriture _ il faut absolument tester les pierogi ruskie!! Un très bel édifice trône au centre de la place : l'ancienne hall aux draps accueillant aujourd'hui quelques commerces aux articles traditionnels de Pologne. De l'autre côté de la place il faut absolument entrer dans la basilique Notre-Dame : l'intérieur vaut le détour,et le retable qu'il contient aussi.

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3On se dirige ensuite vers le barbacane et la porte Florianska témoins du XVe siècle et ressemblant à un petit château fortifié de forme arrondi. Il ne vous reste plus qu'à vous perdre délibérément dans les rues du Stare Miasto dont les bâtiments réservent beaucoup de jolies découvertes...

On retourne en fin de journée à notre hôtel sous la neige et le froid, et on apprécie de finir la journée dans l'espace spa, avec un bon sauna pour nous réchauffer!

 

 

  •  Jour 2 : Six pieds sous terre

Pour ce deuxième jour, on souhaitait faire une excursion à proximité de Cracovie. On hésitait entre deux sites : Auschwitz ou les mines de sel. On a opté pour les mines de sel en sachant que le lendemain, nous allions visité un musée lié à la seconde guerre mondiale.

Nous voilà donc partis de bon matin avec la ligne 304 du bus pour nous diriger à Wieliczka et visiter un site reconnu par l'UNESCO. Le lieu est superbe, tant par son histoire que par le cadre. Les salles se succèdent et on s'enfonce peu à peu pour atteindre le 3ème niveau en découvrant l'histoire de cette mine, en admirant des sculptures de sels, et en contemplant la fameuse cathédrale de sel sculptée en plein cœur de la mine. Le site est fantastique et deux visites en français sont proposées par jour. Bon, on n'avait pas vraiment regardé les horaires en amont, donc on en a suivi une en anglais.

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Le seul bémol c'est la gestion du site et le côté "usine à touristes" - oui oui même en janvier... Les départs de groupes se succèdent et la guide doit tenir une cadence assez élevée. Si on est au fond du groupe, on n'entend pas toujours le commentaire à cause de la faible portée des micros, et surtout on n'a pas le temps de voir correctement les effets de certaines salles. Il y a aussi une "pause commerciale" en quasi fin de visite avec magasin de souvenir et café au cœur d'une salle, plus de 100 mètres sous terre. Une seconde salle en fin de visite accueille plusieurs stands pour acheter aussi. En résumé : le site est incroyable mais gâché par la gestion de la structure.

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On retourne dans Cracovie, et on file ensuite se promener au cœur d'un marché pour s'imprégner de l'ambiance de la ville. Direction le marché de stary kleparz où l'on s'imprègne des images, odeurs, et sons d'ici. On se promène et on profite du paysage enneigé qui s'offre à nous.dscf7195.jpg

 

On continue l'intégration en nous rendant un bar de jeux : le Cybermachina. On prend un verre dans ce lieu sympa, et on s'amuse sur les jeux à disposition. On en profite pour faire un baby-foot avec deux polonais, et on passe un bon moment.

 

 

  • Jour 3 : A travers l'histoire

 

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L'histoire de Cracovie est tragiquement liée à l'épisode de la seconde guerre mondiale. Nous décidons pour ce dernier jour sur place de nous promener dans l'ancien quartier juif : le Kazimierz. Beaucoup de synagogues ainsi que de nombreux lieux de mémoires jalonnent ce quartier. A noter que ce quartier a été oublié pendant la période communiste et a commencé à redevenir un lieu de vie à partir des années 90. On trouve ici beaucoup de créations artistiques, de boutiques pittoresques ou atypiques et pas mal de street art.

 

 

 

Notre parcours passe par :

-le cimetière Remuh qui date du XVIe siècle et le nouveau cimetière qui lui date de 1800 et qui est marqué par les conséquences de la Shoah : de nombreuses tombes et plaques commémoratives sont présentes ici.

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-La vieille synagogue à l'architecture gothique et construite tout en brique et en pierre. La visite d'une autre synagogue pour découvrir mieux la culture juive.

-La place Nowy qui accueille un charmant petit marché et dont le cœur est habité par une construction ronde

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-La place des "héros du gettho" (place Zgody) où sont placées une multitude de chaises qui commémorent les déportés en symbolisant les biens laissés sur places.

 

 

 

 

 

 

 

On poursuit notre promenade en grimpant vers le tertre de Krakus pour avoir un superbe point de vue sur Cracovie.

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En redescendant, la faim commence à se faire sentir et on tombe par hasard sur le restaurant Kuchnia Gaska. La décoration intérieure est élégante et chaleureuse : on se sent bien. La carte donne envie de tester beaucoup de choses et les plats étaient excellents! Bref, on recommande chaleureusement.

Après nous être restaurés, on poursuit notre visite à l'Usine Schindler dont le nom évoque aussi un roman et un film. Le musée présente Cracovie sous la seconde guerre mondiale. Il est passionnant avec de nombreux documents d'archives intéressants - photos, textes, affiches, vidéos - qui permettent de découvrir toujours plus d'informations sur une réalité qu'on pense, à tort, déjà connaître. La scénographie remplie sa mission en nous mettant dans une ambiance particulière selon la salle dans laquelle on se trouve et nous fait comprendre l'atmosphère qui régnait dans la ville au fil de la guerre.

Il vaut mieux aller le visiter tôt : nous sommes arrivés à 15h30 il ne restait que 7 places - le nombre est limité. Et surtout les 2h30 de visites ne nous ont pas suffit : on aurait largement pu passer une demi-journée dans ce lieu sans voir passer le temps...

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On retourne ensuite à notre hôtel pour une dernière nuit à Cracovie avant de repartir doucement le lendemain à l'aéroport - avec un dernier passage dans le centre de Cracovie pour lui dire au-revoir.. On part en se disant que Cracovie est une belle destination et nous donne envie de découvrir d'autres régions de la Pologne!

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23 janvier 2017

Cuir de pomme-gingembre-canelle

Une fois n'est pas coutume, un peu de cuisine sur ce blog..

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Les cuirs de fruits ressemblent aux pâtes de fruits sauf qu'ils sont  beaucoup plus fins, fabriqués sans sucre, et surtout déshydratés. Ils sont donc idéal pour des petits encas sains tout au long de la journée, d'autant plus qu'il est hyper simple d'en réaliser...

Ingrédients :

- 1 kg de pommes

- 1 C. à soupe de poudre de gingembre

- 1 C. à soupe de poudre de cannelle.

 

Recette ( en 3 étapes, c'est tout!) :

1/ Mettre vos pommes en compote, en ajoutant le gingembre et la canelle.

étapes

2/ Etalez la pâte obtenue sur une plaque puis mettre au déshydrateur à 50° pendant 4-5heures. Sans déshydrateur on peut utiliser le four - qui consomme un peu plus.

3/ Démoulez, coupez, et réalisez de petits rouleaux que vous placez dans un bocal hermétique.

Rouleau

 

Et voila c'est tout ! Simple et efficace.

 

Une recette hyper simple pour un résultat savoureux avec des déclinaisons de fruits/légumes/épices possibles à l'infini!

20 décembre 2016

Retour

Bonjour aux passagers sur ce blog,

Voilà plus d'un an que je n'étais pas passée sur le blog, ayant décidé en octobre 2015 de mettre hors-ligne toutes les publications que j'avais faite.

Le blog était devenu chronophage et ça m'embêtait de chercher de nouvelles recettes, ou des trouvailles ZD alors que les basiques que j'avais fait me convenaient très bien.

Par curiosité, j'ai décidé de venir voir l'activité - que je pensais inerte -  du blog. Surprise, depuis l'année passée il y a plus de 1000 visiteurs qui ont trouvé page blanche. J'ai donc décidé de republier certains articles : tous les bilans du défi ZD (il manque octobre, novembre, et décembre que je n'ai jamais pris le temps d'écrire), quelques recettes home-made, et deux ou trois billets d'humeur.WP_20151115_027

 

Peut-être que ça va me redonner l'envie de passer du temps sur ce blog et surtout de conserver mes recettes. Car depuis que je n'ai plus le blog je ne prends plus la peine de répertorier mes recettes cosmétiques quelque part et forcément quand je veux les reproduire... Ce n'est jamais la même chose !

 

Peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures...

 

30 septembre 2015

Bilan 0 Déchets mois de septembre

 

Ca y est on rentre dans le dernier trimestre du défi...

 

Bon le Zéro déchet dès le mois de septembre c´était apparemment un peu trop optimiste. Il y a encore beaucoup de choses quón ne peut pas trouver en vrac et que j'ai donc dû acheter avec des contenants : huile, vin, beurre, vinaigre, mais aussi miel ou bicarbonate de soude... Mais pour tous ces produits du quotidien, il faut bien avouer que sans magasin de vrac à proximité ça ne changera pas. Je n'ai malheureusement pas le temps d'aller chez les producteurs pour le vrac et je doute du côté écologique de la chose si je dois faire 50 km en voiture - on a rarement vu les bus avoir des arrêts dans des fermes - pour 250g de beurre ou 1L d'huile.

Bref, j'arrive ce mois-ci aux limites du 0 déchets en tant que consommatrice - mais ne me croyez pas découragée pour autant hé hé. Pour que je puisse passer au 100%, il faudrait que les pratiques commerçantes évoluent. J'ai découvert la boutique de rêve à Barcelone - Merci Sirop de Menthe pour ce bon plan - " El pages d´or " oú tout est en vrac et très bien fait. En France le principe se démocratise depuis la création de La Recharge à Bordeaux ou encore avec le nombre croissant d'épiceries Day By Day dont le principe est la vente en vrac.

Justement en parlant de "pratiques commerçantes", j'ai voulu comprendre un peu mieux d´où venait cette société du jetage perfectionné en posant quelques questions à ma grand-mère, ma mère et en y répondant moi-même... Voilà ce que ça donne.

 

 

=> Quand tu avais 15 ans, où allais-tu acheter les produits quotidien?

 

- Ma grand-mère ( 15 ans en 1953, contexte rural)

Il y avait une épicerie/café/tabac dans le bourg. Le boulanger passait deux fois par semaine et le boucher une fois tous les 15 jours puis toutes les semaines. Mais on n'achetait pas d'oeuf, pas de lait parce qu'on avait tous des poules et un voisin qui avait une vache. Pareil pour les gâteaux, le beurre, le fromage et le sarrasson c'était ma mère qui les faisait. Et pour le saucisson, on tuait le cochon. Ah et aussi, en hiver il y avait le marchand d'hareng qui passait une fois par mois et il criait " Hareng frais! Hareng frais! ", commme ça on savait qu'il était là. Et puis, il y avait beaucoup de colza par chez nous donc on l'emmenait au moulin avec une pièce, ils en faisaient de l'huile et nous la donnaient. Et le vinaigre on le faisait à la maison à base de vin.

- Ma mère ( 15 ans en 1978, contexte rural)

Pour le lait, on allait chez " la France" - à la ferme - avec nos bouteilles en verre. Sinon, il y avait une grande superette, et il y avait déjà le marché à Montbrison le samedi matin donc ma mère prenait le bus pour y aller. Le boulanger passait tous les jours avec la camionette. Je me souviens bien de l'ouverture du premier Géant Casino à Saint-Etienne, c'était l'évènement. Je ne sais plus exactement si c'était en 77, 78, ou 79 mais je me rapelle bien y être allée avec mes parents pour voir...

- Moi ( 15 ans en 2006, contexte semi-rural - ou semi-urbain c'est selon hé hé)

Et bien c'est plus simple : un super U à 800 mètres de chez moi, un discounter à 1km, et à moins de 3 km : un Carrefour, un Casino, et un Intermarché. Si avec tout ça, on ne trouve pas ce qu'on cherche..... Pour reprendre l'exemple du pain, il y a deux boulangers dans ma ville de 3000 habitants. Pour les prodruits frais quand même, on a toujours le marché du samedi matin. 2006, c'est à peu près cette année là que le premier magasin bio fait son apparition dans le paysage local.

 

 

=> Quand tu avais 15 ans, qu'est-ce que tu ne trouvais pas à proximité et que tu trouves aujourd´hui ?

 

- Ma grand-mère ( 15 ans en 1953, contexte rural)

Aujourd'hui, il y a plus de parfums et plus de marques pour une seule chose, par exemple la lessive tu as Ariel, Omo... Alors qu'avant tu n'avais pas le choix, il y en avait qu'une sorte. Ah et aussi, il n'y avait pas de tickets gratte-gratte - entendez par là les jeux à gratter de la Française des jeux. Il y avait aussi peu d'eaux minérales, d'ailleurs je me rappelle bien pour mes 5 ans, je me suis achetée ma première limonade.

- Ma mère ( 15 ans en 1978, contexte rural)

Il fallait aller dans différents commerces mais on trouvait de tout. Si, peut-être les vêtements, pour s'habiller on allait à Saint-Etienne.

- Moi ( 15 ans en 2006, contexte semi-rural)

Depuis 2006, je crois que ce que l'on trouve dans les magasins est similaire. Il y a peut-ètre un renouveau des produits naturels - ou en tout cas dits-naturels : on peut facilement acheter du bio, du sans gluten, du frais.....

 

 

=> Quand tu avais 15 ans, qu'est-ce que tu jetais à la poubelle et qui la ramassait ?

 

- Ma grand-mère ( 15 ans en 1953, contexte rural)

On n'avait pas de poubelle car il y avait très peu d'emballage. Les médicaments on les ramenait à la pharmacie, mais l'eau de javel par exemple, c'était consigné. On rapportait notre bouteille vide et on en prenait une pleine. Le sel (gros et fin) et la farine c'était au détail. Et puis la moutarde c'était au pot : on venait avec notre seau en fer. Si on avait trop de seaux en fer, on les utilisait pour traire les chèvres : c'était pas du plastique hein. La cire pour les meubles aussi c'était en vrac. Et puis le journal c'était pas tout le monde qui était abonné, on se le passait à 3 ou 4 et puis on le mettait pour la chaudière. Pour l'apéro les gens faisaient eux-mêmes avec des fruits quoi, et puis on achetait un pernot de temps en temps. Il n'y a que le sucre que j'ai toujours connu au kilo dans un carton, sauf le cristallisé, lui, il était au détail.

- Ma mère ( 15 ans en 1978, contexte rural)

C´était pas dans mes problèmes à 15 ans alors c'est dur de me rappeller. Il y avait peu de choses jetables en fait : pas de mouchoir en papier, pas de bouteille jetable. Ca existait, mais on n'en achetait pas. Les vêtements on les donnait aux voisins ou on se les passait à des plus petits dans la famille. Si, il y avait bien "la gandouse", c'était une décharge à ciel ouvert, il y en avait une à côté de chez nous. D'ailleurs, avec mon cousin, on allait fouiller et on trouvait des trésors : on cherchait des piles pour faire marcher le transistor.

- Moi ( 15 ans en 2006, contexte semi-rural)

C'est un peu comme aujourd'hui on jettait tous les emballages et toutes les choses "sales". Sauf qu'en 2006, c'était les débuts du tri sélectif chez nous. Il y avait donc une collecte des ordures par semaine, et une tous les quinze jours pour le tri sélectif.

 

J uste pour plus de précision, je vous ai mis qu'on est là dans un contexte plutôt rural, sinon le principe de ramassage des ordures existe dans la capitale depuis le Moyen-âge. Et la taxe qui va avec depuis la Renaissance.... Ça veut bien dire qu'il y a des déchets en ville depuis bien longtemps : il s'agissait plutôt de choses organiques - excréments et restes alimentaires.

 

 

Voilà en résumé, je me suis rendue compte que ma grand-mère n'a pas été traumatisé de ne pas produire de déchets... Et que finalement, l'avantage du XXIe siècle c'est que l'on trouve plus de choses, plus facilement. En a-t-on vraiment besoin? C'est une autre question..

 

15 septembre 2015

masque rhassoul pour cheveux tout doux

Une recette toute simple pour avoir des cheveux doux et même des jolis reflets (pour cheveux blonds ou clairs).

 

Rhassoul 1

 

 

Tout est dans la photo hé hé... 3 ingrédients à mélanger ensemble:

- Une dose de rhassoul (argile volcanique du Maroc) ou à défaut d'argile verte

- Une dose de miel

- Une double dose d'hydrolat de camomille - pas de whisky hein..

 

 

La mixture donne ceci :

masque rhassoul 2

 

 

A appliquer en masque pendant 10 à 30 minutes avant le shampoing.

 

Et voilà pour une petite recette coup de coeur, toute simple et rapide à faire.

31 août 2015

Bilan Zéro Déchet - Mois d'août

Ce mois-ci la thématique du défi zéro-déchet était "les producteurs locaux". Ben oui dans l'idée si on achète local, ça signifie moins de transports donc moins d'emballages (palettes, films plastiques de protections...). Et bien évidemment c'est bon pour l'économie, et puis c'est agréable de savoir d'où vient ce qu'on consomme.

 

Pour le coup, je n'ai pas attendu le mois d'août pour acheter local. Du coup, voici mon avis sur les différentes façons d'acheter des produits...

 

* Le marché 

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C'est pratique chez moi il est tous les samedis matins. On y trouve à la fois des revendeurs et des producteurs. Pas toujours évident de s'y repérer, me direz-vous. Et bien, les revendeurs ont généralement des énormes bancs alors que les producteurs proposent moins de choses. Sinon il suffit de demander - ah bon!?!

Le + : J'ai pris l'habitude des endroits où j'aime bien me servir, je sais donc que ma fromagère accepte mes boîtes pour me servir et mes maraîchers acceptent mes sacs en toiles. Je crois que sur le marché personne n'a jamais refusé que j'utilise mes contenants, même le vendeur d'olives à accepter - alors si le vendeur d'olives à accepté hein.... En fait c'est ça qui est le plus agréable : l'ambiance, tout le monde est plus détendu, la communication se fait facilement. 

Le - : C'est seulement les samedis matin, donc il ne faut pas avoir autre chose à faire pour pouvoir y aller

 

* La Ruche qui dit Oui

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Le principe est simple : une personne ouvre ses portes et accueille les produits de producteurs locaux. Il faut commander au préalable sur internet et on a plus qu'à aller chercher à un moment précis : c'est un peu comme un drive des producteurs avec un lien social en plus. La Ruche dans laquelle je vais ouvre tous les vendredis de 16h30 à 18h30, il faut juste que je commande avant le mardi et que j'aille chercher ma commande le vendredi. La personne qui la gère est très active, du coup elle propose souvent des recettes à base des produits proposés, elle fait des petits gâteaux et propose à boire ce qui rend la démarche encore plus sympa.

Le + : On sait en avance ce qu'on achète ce qui permet de s'organiser. L'ambiance est sympa aussi.

Le - : Les gérants des Ruches ont une petite commission du coup les produits sont un peu plus cher qu'au marché. Au niveau des déchets, comme tout est préparé à l'avance le fromage et la viande sont emballés, par contre on amène quand même son sac pour récupérer l'ensemble des produits.

 

* Magasin de producteurs

J'ai testé ce mois-ci un magasin de producteurs. En fait, c'est ni plus ni moins une épicerie où l'on trouve de tout, sauf que les produits sont régionaux. Là encore, ils ont accepté mes contenants pour  le fromage.

Le + : L'amplitude horaire est large.

Le - : J'ai retrouvé quelques produits qui sont aussi à la Ruche ou au marché, et c'était plus cher, et l'ambiance est quand même moins sympa.

 

* Paniers

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Je n'ai pas encore testé tout ce qui est du principe des abonnements aux paniers :les AMAP, ou les Jardins de Cocagne par exemple. C'est vrai que c'est pratique d'aller chercher chaque semaine un panier de légumes - ou autres - avec des recettes, d'autant plus que ce sont des initiatives qui privilégient le maintien professionnel ou la réinsertion professionnelle. Par contre, le fait de ne pas pouvoir choisir ce qu'il y a dans les paniers ne me correspond pas vraiment. 

 

* Vente directe à la ferme

Ca je ne l'ai pas testé ce mois-ci, mais j'aime bien participer chaque année à l'événement "De ferme en ferme". Pour le coup je visite chaque fois une nouvelle ferme et j'achète toujours des choses au producteur - pas par obligation hein, mais parce que ça fait tellement envie quand on sait d'où ça vient. J'ai essayé de trouver un site internet qui regroupe tous les producteurs locaux mais la plupart sont incomplets. Il y en a deux qui ne sont pas trop mal : acheteralasource.com et illicomesproduitslocaux.fr

 

Pour le reste du bilan :

- Je suis aussi retournée dans mon Super U pour acheter de la viande à mon homme, mais là ils n'ont pas accepté ma boîte. Apparement pour une raison d'hygiène certains supermarchés refusent,  alors que d'autres acceptent. C'est un peu du cas par cas.

- Sinon la bonne nouvelle c'est que je vais participer à une session de La Ruche qui dit Oui pour proposer aux gens des astuces pour le ménage au naturel. Et je vais aussi animer un stage de trois séances pour la confection de produits ménagers dans le centre social de ma ville. Je ne vous avais pas encore parlé de mes produits d'entretiens parce que j'attendais la thématique du mois d'octobre du défi Zéro-Déchet.

On se retrouve en attendant en septembre avec un objectif zéro emballage.

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